Une enquête publique bâclée

La route départementale 7 entre Saint-Cloud et Suresnes devrait être élargie à plus de 29 mètres, transformée en deux fois deux voies, flanquée de « promenades piétonnes » et de pistes cyclables.

Lcommissaire-enquêteur reconnaît une enquête bâclée sans communication publique des avis de l’autorité environnementale et de la réponse apportée. L’enquête lui a été proposée le 1er mars 2021, désigné le 8 mars, elle a démarré 31 jours plus tard. Lui-même plaide pour un minimum de deux mois.

Son avis est favorable à tout ou presque. Il reprend notre demande d’une piste cyclable entre le Pont de Sèvres et Saint-Cloud et une augmentation des sens uniques qui permet d’éviter les carrefours sans utilité de tourne-à-gauche pour les mouvements vers la Ville. Les feux rouges devraient passer à la demande.Seules « réserves », les recommandations n’engageant à pas grand-chose, porter à 3 mètres de large la piste cyclable et la faire passer du côté Ville au côté Seine sur une large portion.

Il croit à toutes les promesses du conseil départemental qui « a montré l’attachement porté à ces thèmes. Il a bien transmis (…) les consignes pour préserver au maximum les arbres existants et réaliser un projet paysager de qualité. Il a promis d’associer les associations représentatives de ces thèmes dans le cadre des concertations à venir. ». Les larmes nous viennent.

Il reconnaît la création d’un ilot de chaleur de plus de trois kilomètres mais « Par la croissance des arbres et de la végétalisation qui sera mises en place, cet impact négatif se réduira au cours du temps » (50 ans ?). « Je note enfin que le porteur du projet a promis de replanter un nouvel arbre pour un arbre abattu sur le projet lui-même ou à proximité de celui-ci. » Comme si un arbre jeune était équivalent à un sujet de haute tige.

La parcelle E 52 dont la partie Nord est menacée par le projet.

La parcelle E 52 dont la partie Nord est menacée par le projet.

Une parcelle du Parc de Saint Cloud, la E 52, devrait être impactée et le conservateur des monuments historiques n’en veut pas. Elle est concernée par l’aménagement du rond-point Georges Clemenceau et la zone d’accès au Domaine National de Saint-Cloud. « Cette parcelle est couverte par le classement au titre des monuments historiques (arrêté n°MH-94- Imm-166 du 9 novembre 1994) et que plus généralement, le projet méconnait le contexte juridique dans lequel cette parcelle se situe. »

Val de Seine Vert s’oppose à ce projet minéralisant, inutile, qui ne fait que financer les entreprises du BTP avec de l’argent public.

Val De Seine Vert

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