L’Île-de-France affiche, en 2012, une belle progression de son espace cyclable, 61 % en 5 ans, soit 3 532 km dont 52 % de pistes exclusives, 37 % de voies piétonnes mixtes et 10 % de voirie motorisée mixte. Le 92 revendique sur son territoire dense 253 km ainsi répartis : 56 % pour les pistes dédiées au vélo, soit une progression de 16 % en 5 ans ; 16 % pour les voies mixtes cycle/piéton, marquant une totale stagnation ; 27 % pour la voirie motorisée rendue mixte, ce dispositif datant de moins de 5 ans. Avec 6,5 % de pistes dédiées dans la voirie ouverte, notre département dépasse légèrement les 6 % mesurés dans la région, loin derrière les 18 % affichés par la capitale, un peu en reste derrière sa voisine du 94 (près de 8 %) et devançant celle du 93 (moins de 4 %). À noter une belle échappée pour Malakoff avec 51 % d’aménagement et 42 % pour Sceaux.
Déjà cinq villes à 30 km/h
Encouragés à travers l’Europe par l’exemplarité de villes à la mobilité partagée et apaisée, nombre de nos élus adoptent le principe de la « ville 30 », invitant tout naturellement la solution du double sens véhicule/vélo, sans aménagement de voirie nécessaire. Parmi les 18 communes d’Île-de-France ayant fait ce choix notre département en compte déjà 5 : Sèvres, Chaville, Clamart, Sceaux, Clichy. Reste à assurer une réelle continuité de réseau, c’est le point faible.
De toute évidence, notre territoire veut « rouler doux » et Val de Seine Vert ne manquera pas de suivre les évolutions en lien avec le conseil général, l’intercommunalité, les mairies, sans oublier le Grand Paris qui étudie une nouvelle gouvernance vélo intégrée à ses commissions transports.
Marc Pinus