Des enquêtes publiques impraticables

Val de Seine Vert est intervenue auprès des commissaires enquêteurs chargés des trois enquêtes publiques qui se sont tenues cet été à Boulogne-Billancourt.

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Nous avons tout d’abord réclamé, et obtenu, que les enquêtes soient prolongées, mais il est évident que les avoir programmées en pleine période de vacances nuit à leur crédibilité. Même la Compagnie nationale des commissaires-enquêteurs déconseillait de tenir des enquêtes publiques durant cette période.

Nous contestons également la manière dont sont construits les dossiers d’enquêtes. Celle concernant la dernière parcelle constructible des anciens terrains Renault, l’îlot D5, était constituée de 139 pièces distinctes, d’avis de l’autorité environnementale, de la DRIEE, des pompiers… Le résumé non technique de l’étude environnementale est lui-même beaucoup trop long avec ses 54 pages. Comment un citoyen, même très intéressé, peut-il en venir à bout ? Il faut exiger des dossiers à destination du public qui soit facilement lisibles et compréhensibles… par exemple en les limitant à dix pages avec plans inclus.
Enfin, et toujours à propos de l’enquête sur le D5, il est écrit dans le dossier que les travaux démarreront en septembre 2020. Dans ces conditions, comment peut-on justifier que les citoyens donnent un avis sur un projet déjà adopté et dont tous les corps de métiers sont déjà programmés. Cette pratique est malheureusement trop fréquente et dévalorise totalement les enquêtes.

VdSV

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