Deux ans après sa mise en place, la métropole du Grand Paris s’impose à marche forcée.
Le 4 avril dernier, lors de la réunion du Conseil de développement de la Métropole, Patrick Ollier, président de la MGP, raconte son entrevue avec le président de la république :
– Patrick Ollier : Nous attentons tous de savoir quel sera l’avenir de la Métropole.
– Emmanuel Macron : Tu es pressé ?
– Patrick Ollier : Non.
– Emmanuel Macron : Moi non plus.
Et Patrick Ollier de commenter : « en l’absence de décision contraire, la métropole continue son développement et se renforce chaque jour un peu plus ».
C’est peu dire que les élus métropolitains mettent les bouchées doubles : quatre documents de planification, dont le Schéma de cohérence territoriale (SCOT), sont en cours d’élaboration. Un deuxième appel à projets « Inventons la métropole du Grand Paris » est lancé ainsi que de nombreuses initiatives, telles que le guichet unique pour capter les entreprises basées à Londres et désireuses de rester dans l’Union européenne… Des axes prioritaires de développement ont été définis, comme l’économie circulaire, la lutte contre les inondations (GEMAPI), l’aide à l’investissement local… Sans compter le Vélib’Métropole, les primes à l’achat de véhicules électriques, le concours des miels de la métropole et j’en passe…
Les sceptiques qui pensaient que la MGP allait faire pschitt en sont pour leurs frais. Que l’on soit pour ou contre la métropole, il faut compter avec elle, à nous de contribuer à ce qu’elle soit vivable.
Luc Blanchard