Michel Riottot succède à l’ancien maire de Sèvres à la présidence de la commission héliport.
Certains ont décrié la commission consultative de l’environnement (CCE) de l’héliport de Paris comme étant une énième structure administrative sans influence ni pouvoir. Sa réunion du 27 janvier a tout fait pour démentir cette allégation.
Tout d’abord, l’objectif de baisse du trafic des hélicoptères, soi-disant impossible à obtenir, a été réalisé puisque 9 651 vols ont été relevés en 2014 contre les 10 305 de 2013.
Ensuite, la commission ne devait pas survivre au départ pour raison de santé de son président, François Kosciusko-Morizet, d’autant plus que le nouveau maire de Sèvres avait refusé de lui succéder. Et pourtant, elle existe toujours. En effet, Michel Riottot, membre de notre conseil d’administration et de celui d’Environnement 92 et président d’honneur d’Île-de-France Environnement, a été élu à l’unanimité comme nouveau président. Ce choix est d’autant plus remarquable que c’est la première fois qu’un associatif occupe ce type de fonction dans une commission préfectorale.
Enfin, il était impossible que les représentants de l’Etat et des associations puissent s’entendre sur le devenir de l’héliport. Cette idée préconçue a vécu puisque ces deux parties sont d’accord pour que cet endroit ne devienne pas un espace réservé à la promotion immobilière comme des élus parisiens le souhaiteraient.
L’épilogue de tout ceci : la CCE fait preuve d’utilité et d’originalité !
Alain Mathioudakis