Malgré la synchronisation du calendrier présidentielle-législatives, un président ne dispose pas du fait majoritaire : un événement majeur sur le plan national dont nous pouvons aussi tirer des enseignements dans le Val de Seine. D’abord, si union il y a, les écologistes peuvent l’emporter, même au scrutin majoritaire. C’est vrai des municipales de 2020 à Colombes, c’est vrai pour l’élection de l’écologiste Franseca Pasquini, conseillère municipale d’Asnières-sur-Seine, députée des Hauts-de-Seine depuis juin dernier. Ensuite, la présidentielle génère toujours aujourd’hui une forte abstention au profit de la majorité présidentielle. Malgré une campagne de terrain et très médiatique, la candidate écologiste à Boulogne-Billancourt plafonne à 18% au premier tour, alors que l’ensemble des voix de gauche à la présidentielle représentait plus de 24%. Enfin, ce scrutin confirme un fort potentiel écologiste dans nos villes, où même le total des candidatures écologistes indépendantes de la NUPES dépasse souvent les 5%.
S.B.