Le projet de navette fluviale Voguéo

un atout pour le Val de Seine

L’extension du parcours de navette fluviale vers l’Ouest parisien ne fait pourtant pas l’unanimité.

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Les 3 lignes du projet et les escales à l’étude

Un service Voguéo a déjà été offert de 2008 à 2011 sur un petit tronçon de l’Est parisien. L’expérience n’a pas été concluante en termes de transport public, mais les collectivités locales réunies dans le STIF, l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, ont néanmoins décidé de passer à un service étendu – en 2013 ? – compte tenu du rôle joué par la Seine dans nos territoires. Elles ont l’espoir que l’extension de l’offre éveille enfin la demande : puisque le parcours de la confluence Seine-Marne à la gare d’Austerlitz n’a guère intéressé, elles proposent de le prolonger à travers tout Paris puis jusqu’à l’écluse de Suresnes. Il y aurait en fait trois lignes avec de larges recouvrements.

La ligne de l’Ouest, qui nous intéresse, partirait du musée d’Orsay. Atout structurant pour notre Val de Seine et ses îles Saint-Germain et Seguin, elle trouverait ici le niveau de fréquentation espéré compte tenu du développement des pôles d’activité, d’habitations et de loisirs. La présence de quatre ponts entre îles et rives permet leur desserte efficace et rapide à partir de seulement quatre stations sur les îles.

Pourtant nos édiles ont boudé la consultation de cet hiver. Si le maire de Meudon a bien fait savoir que sa ville pouvait ne pas être oubliée par le projet, les autres ont sans doute préféré rester concentrés sur la construction de parkings et la définition des gares du Grand Paris. Pire, une opposition acharnée s’est manifestée de la part des clubs du grand parc nautique régional de l’île de Monsieur. Ils estiment que le trafic Voguéo sera incompatible avec le volume de leurs activités. On attend des pouvoirs publics de leur prouver le contraire.

Daniel Mouranche

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