Cette plaie des jardins qui ravage le buis

C’est un mal qui touche les jardins des particuliers comme les espaces verts publics. La biodiversité pourrait elle aussi en souffrir puisque le buis, arbuste symbole du « jardin à la française », est aussi très répandu sur les terres calcaires où il limite les effets de l’érosion.

Après avoir ravagé le buis, la chenille se transforme en papillon.

Après avoir ravagé le buis, la chenille se transforme en papillon.

À ce jour, il est difficilement envisageable de lui substituer une autre essence : il pousse constamment et régulièrement, ne gèle pas et ne souffre pas de la sécheresse.

Le principal coupable, cydalima perspectalis, vient d’Asie. Plus connue sous le nom de pyrale du buis, l’espèce invasive, dont les chenilles dévorent l’arbuste, ne connaît pas de prédateur en France. Or le principal enjeu de la lutte contre sa prolifération est de ne pas nuire aussi aux autres insectes, notamment aux pollinisateurs.

En l’absence de solution-miracle, « Save Buxus », un consortium national regroupant des partenaires publics et privés a été lancé en 2014. À ce jour, il a proposé plusieurs solutions préventives comme le piégeage par phéromones, le lâcher inondatif de petites guêpes ou encore des fongicides biologiques.

De bonnes pratiques de culture et d’entretien, déjà mises en place avec succès au Parc de Sceaux, permettent aussi de réduire grandement les risques liés à ce parasite.

Serge Brière

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