Le conseil départemental, conscient de l’impact de la série de grands travaux prévus dans le Val de Seine vient de faire distribuer un document de quatre pages recensant douze chantiers d’ampleur sur une durée de six à sept ans, continue jusqu’en 2031.
Ces douze chantiers concernent principalement les mobilités de la RD7 de bord de Seine, l’échangeur du Pont de Sèvres et la rénovation de la RD910 qui traverse Chaville et Sèvres. Sèvres, Chaville, Boulogne-Billancourt et Suresnes sont concernées.
Le nom de « Cœur & Seine » a été donné à l’ensemble des opérations.
Les déplacements automobiles vont être très fortement ralentis pour des chantiers dont l’utilité et l’urgence peuvent être questionnées. Plusieurs d’entre eux sont dépendants les uns des autres, la réparation du Pont de Sèvres, déjà engagée, le pôle multimodal du Pont de Sèvres, là où est installée la gare routière actuelle, l’échangeur de la Manufacture qui relie la « Voie Royale », la départementale 910, ex-nationale 10 à Paris.
Les Sévriens vont être particulièrement gâtés car un chantier de trois ans de rénovation profonde des chaussées etc. est prévu sur la voie centrale de la commune, comme à Chaville.
Cinq années de travaux sont programmées pour « l’échangeur » avec un début à l’été 2025. Celles et ceux qui vitupéraient contre une malheureuse piste cyclable vont désormais pouvoir envisager plus sereinement un emploi systématique des transports en commun et de la bicyclette. On peut être effrayés des « aménagements » prévus en même temps sur la RD7, quai gauche de Seine, sur plus de 4 kilomètres du pont de Saint-Cloud au Pont de Suresnes et l’ « aménagement » de 24 mois en face sur la rive droite, sur la RD1 , quai Georges Gorse. La création d’un « aménagement cyclable » le long du Parc de Saint-Cloud de 2027 à 2028 permettra à chacune et chacun d’anticiper les chantiers RD1 et RD7 prévus de 2028 à 2031.
On peut douter que les lignes de bus sortent indemnes des ralentissements et bouchons qui se profilent. L’accès au T2, au métro ligne 9 et Grand Paris Express pourraient être grandement facilités si des parkings sécurisés pour vélos, électriques ou pas, étaient prévus à ces gares.
Frédéric Puzin
