l’administrateur du domaine y est sensible.
Au cours de nos entretiens avec Arnaud Vuillé, secrétaire général puis administrateur du domaine national de Saint-Cloud, la circulation automobile à l’intérieur du Parc a toujours été un sujet central.
Limiter la vitesse
Notre premier souhait : limiter la circulation à 30 km/h, vitesse généralisée dans de nombreux centres-villes alors qu’elle est « limitée ! » à 45 km/h à l’intérieur du domaine.
Cette demande a bien été entendue. De nouveaux panneaux mentionnant « 30 km/WE » ont été placés en amont de chacun des péages et nous nous en réjouissons, mais ces indications nous paraissent bien discrètes, non répétées à l’intérieur du parc et ne concernent que le week-end ! Encore un petit effort…
Journée sans voiture
Nous proposons aussi, sous forme de test, l’idée d’une journée sans voiture en vue de l’étendre aux week-ends. Ce projet semble rencontrer de nombreux obstacles liés aux abonnés des différents lieux d’activités du domaine (Stade français, jardins ouvriers, etc.). Pourtant des solutions existent. Marc Pinus, un de nos adhérents très impliqué dans ce dossier, suggère : une interdiction seulement après 14 h / vignettes aux abonnés du Stade français / dérogation handicapés / véhicules tout électriques, etc.
Arnaud Vuillé envisage d’organiser une concertation avec tous les intéressés afin de débattre de ce projet. Rappelons que cette règle s’applique sans difficulté depuis longtemps dans des sites proches comme le Bois de Boulogne, Versailles, etc. Notre association considère qu’elle s’inscrit totalement dans la recherche de diminution de pollution (air et bruit). Les enjeux de santé publique sont suffisamment importants pour que les parties intéressées y soient sensibles.
Ralentisseurs dangereux
Enfin, le sujet des ralentisseurs, peu dissuasifs pour les véhicules et dangereux pour les cyclistes, semble entrer dans une phase active : Arnaud Vuillé précise que « en fonction des moyens dont nous disposerons », la priorité sera donnée aux cassis. Le cas des « goulottes » est plus complexe car elles servent également à recueillir les eaux pluviales.
Nous espérons que ces « petits pas » marquent l’avant-propos d’une mise en marche avec des « bottes de 7 lieues »…
Nicole Matrand