Plan de prévention du bruit dans l’environnement

La Métropole du Grand Paris a acquis la compétence en matière de lutte contre la pollution sonore dans l’environnement en 2018. Très vite en sollicitant BruitParif, elle a répondu à la directive européenne Bruit 2002/49/CE en approuvant des cartes stratégiques de bruit et en adoptant un plan de prévention du bruit dans l’environnement 2019-2024 (PPBE).

La MGP n’exerce pas directement cette compétence bruit dans les territoires mais elle conseille et aide financièrement les collectivités qui luttent contre le bruit. Un sondage IFOP de 2014 indique que 82 % des Français se disent préoccupés par la pollution sonore et un rapport sénatorial du
25 juin 2025 estime que le bruit devrait être considéré comme une véritable pollution.

Le bilan du premier PPBE E3 ne permet pas d’estimer les progrès réalisés car les projets en cours ne sont pas encore tous achevés, mais le second PPBE E4 se place dans la continuité et débouche sur de nouveaux projets. Contrairement à L’État, la MGP utilise comme référence les seuils de l’OMS qui sont bien plus exigeants et en cela suit le rapport sénatorial de 2025.

Le bruit routier a le plus d’effets sur la santé des métropolitains et la réduction des centaines de points noirs routiers, tout comme

l’obligation pour les 2 roues motorisées d’avoir des pots d’échappement munis de réducteurs de bruit, sont une des priorités du PPBE. Les bruits ferroviaires issus des lignes SNCF et du Métropolitain souterrain et en surface et les bruits du transport aérien doivent être mieux étudiés et faire l’objet de réductions sensibles. Outre la pollution sonore des transports ce sont les bruits de voisinages nocturnes (cafés, restaurants, salles de spectacles, boîtes de nuit…) mais aussi les bruits des ateliers et usines et les bruits intérieurs des logements qui sont à réduire. Des villes comme Paris et Levallois-Perret ont développé une réglementation pour diminuer cette pollution sonore.

Il est à souhaiter qu’à la fin de ce second PPBE nous puissions évaluer les progrès effectués et les juger à l’aune des préconisations de l’OMS.

Michel Riottot

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