Les élections départementales et régionales ont été marquées par une forte abstention, et par un effritement des positions de la majorité départementale qui perd deux cantons. Les deux cantons étant situés sur le territoire de villes ayant basculé à gauche pour Chatillon et à l’écologie politique à Colombes. La droite et le centre restent nettement majoritaires, avec 17 cantons sur 23, soit 34 des 46 sièges de l’assemblée territoriale. Ces deux cantons ont été remportés par une alliance entre le PS et EELV, qui conservent également Montrouge. Le PCF garde pour sa part ses trois cantons historiques de Gennevilliers, Nanterre-1 et Bagneux.
Depuis le départ de Vincent Gazeilles, conseiller général écologiste en 2011, aucun conseiller départemental écologiste n’avait été élu. Trois écologistes siègent désormais au CD92, Astrid Brobecker, Dominique Trichet-Allaire et Najib Benarafa. Pour la première fois, EELV a été candidate dans les 23 cantons du département, en autonomie ou en alliance. L’alliance ponctuelle avec le parti socialiste, impossible en 2015 où écologistes et socialistes avaient rompu sous le quinquennat Hollande, permet cette avancée. La situation est plus contrastée dans les Hauts-de-Seine que dans les Yvelines où la droite et le Centre gagnant tous les cantons. Souvenons-nous que le gouvernement socialiste avait promu la réforme départementale sous forme de nouveaux cantons avec un binôme paritaire avec quelquefois des appariements cocasses.