Une fois encore, avec la destruction de l’usine Gaupillat, l’initiative de la société civile n’est pas prise en compte et les élus décident seuls de ce que doit être notre territoire. C’est vrai à Meudon comme dans tout le Val de Seine, où notre projet pour la RD7 et les berges, pourtant plébiscité par la population, a été écarté par le département…
En ce qui concerne la concertation, n’en parlons même pas, les membres de la commission Seguin-Rives de Seine ont découvert avec stupeur un projet de surdensification de l’île Seguin que le maire de Boulogne- Billancourt a sorti de son chapeau. À Issy-les-Moulineaux, André Santini s’oppose à ce que l’association Actevi participe aux travaux de l’atelier d’urbanisme… On pourrait multiplier les exemples, c’est ce que l’on fait dans ce numéro. Nous sommes obligés de constater que, quelles que soient la ville et la thématique considérées, les citoyens sont mal traités par les élus. Les associations sont de plus en plus souvent contraintes à faire appel aux tribunaux pour se faire entendre. Du coup les maires coupent les subventions, crient au harcèlement, dénoncent les procédures qu’ils qualifient d’abusives. Cette escalade est préju- diciable à l’intérêt public, il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme et d’imaginer d’autres modes de fonc- tionnement. Chiche?
LucBlanchard