Depuis le 22 mars 2017, le port d’un casque à vélo homologué est devenu obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient conducteurs ou passagers.
Isabelle Lesens, auteure du blog Isabelle et le vélo, propose de s’intéresser davantage aux causes des dangers à vélo pour tous les usagers.
Au-delà de son côté pratique et rapide en ville, le vélo assure une part de notre activité physique, il est synonyme de liberté de mouvements. Il nous soumet aux imprévus du vent, de la pluie ou du beau temps. Il nous re-connecte avec notre corps, la nature et nous rend joyeux, dans le respect de notre environnement sonore et naturel1.
Seulement cette liberté s’inscrit dans une société régie par un certain nombre de règles destinées à préserver sa sécurité et sa pérennité. Depuis le 22 mars 2017, le port du casque pour les moins de 12 ans est devenu obligatoire « afin de limiter les blessures graves à la tête et au visage »2.
La responsabilité individuelle peut se trouver amoindrie par l’effet sécurisant d’une réglementation. Nous pouvons nous interroger sur
les conséquences comportementales des cyclistes et des conducteurs motorisés, et sur le potentiel renoncement au vélo3.
Cette mesure agit sur les conséquences des accidents, mais pouvons-nous agir en amont ?
Nous pouvons suggérer des idées :
• au niveau des collectivités, réduire la vitesse et le nombre de véhicules motorisés en ville, adapter les infrastructures, adapter les formations, inciter et faciliter l’entretien des vélos ;
• au niveau des individus, prendre davantage le vélo pour habituer à la cohabitation sur voirie, être vu et bien voir, ralentir en abordant un vélo.
Des actions que chacun peut essayer d’appliquer, autant que possible, pour donner l’exemple d’une société responsable et libre à nos futures générations.
Ellgë