En plein mois de juillet, dans un territoire déserté pour les congés d’été et les contraintes des Jeux olympiques, la mairie de Boulogne-Billancourt lançait une Participation du Public par Voie Electronique (PPVE) portant sur l’aménagement des espaces publics de l’île Seguin. Résultat, 8 participations dont 5 de l’association Val de Seine Vert.

La demande de permis d’aménager révèle que sur les 60 000 m2 d’espace public concerné, 80 % seront entièrement minéralisés, (pavés et dalles de granit, béton, perrés, sable stabilisé) de l’esplanade de la Seine musicale au parvis Daydé. Seuls 20 % seront recouverts d’un tapis de terre végétale pour le jardin paysager. Nous sommes loin des 30 % minimum de « pleine terre » pourtant exigé par le SCoT et le PADD. Pour atteindre le taux exigé, il aurait suffi de « Poursuivre la renaturation et la désimperméabilisation des berges ». Aujourd’hui toutes les berges sont bétonnées et seuls quelques perrés recevront de la végétation. Aucune intention de re-naturation des berges n’a été envisagée malgré les directives des OAP, du Schéma d’aménagement des berges de la Seine 2022 du département des Hauts-de-Seine, du Schéma régional de cohérence écologique (SRCE), du Schéma stratégique d’aménagement et de développement de la Vallée de la Seine 2030 et les instructions techniques sur la ripisylves de l’Office français de la biodiversité (OFB). Incompréhensible quand on sait que GPSO a été la première communauté d’agglomération labellisée par le Ministère de l’Ecologie pour sa stratégie globale de préservation de la nature et de la biodiversité avec la mise en place de son schéma de Trame verte et bleue (TVB) en 2009. Surveillons le document de synthèse de la PPVE qui sera diffusée sur le site :

Didier Valon