RD7 et berges de Seine, le dossier est renvoyé en appel

L’aménagement et la qualité de vie font partie de nos thèmes de prédilection. Il était donc naturel que le projet du conseil général de transformer la RD7 en une route à deux fois deux voies nous mobilise depuis des années. Nous avons fait des contre-propositions, nous avons participé à des réunions, nous avons co-organisé la fête des guinguettes, événement convivial qui chaque année depuis 2002 permet de réfléchir sur le devenir du Val de seine, nous avons répondu à des enquêtes publiques, nous avons fait signer des pétitions, écrit des articles et distribué des tracts. Rien n’y a fait ! Inflexible, le conseil général des Hauts-de-Seine est persuadé que l’avenir des bords de Seine se trouve dans la transformation de la RD7 en une autoroute urbaine allant de Gennevilliers à Issy-les-Moulineaux. Nous pensons le contraire ; certains diront que nous avons tort et que nous ne comprenons rien à la « marche du progrès ». Et pourtant, il suffit d’aller dans des villes de province qui ont « pacifié » leurs quais comme Bordeaux par exemple pour voir que nous n’avons pas si tort que cela.

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Sourd à toutes nos actions, le Conseil général des Hauts-de-Seine, nous a contraints à agir en justice. En première instance, le 29 mars dernier, le Tribunal administratif a rejeté les demandes du collectif Vallée Rive Gauche, dont nous sommes membre, en validant le projet du département. Il est même allé plus loin en condamnant l’ensemble des requérants à payer 12 500 euros de frais.

Lors de notre Assemblée générale annuelle, un débat dialectique a eu lieu sur le fait de savoir s’il faut faire appel ou non de cette décision. L’auteur de ces lignes est intervenu pour défendre une position d’arrêt. Daniel Mouranche, adhérent de notre association et également président de Vivre à Meudon a plaidé l’inverse. Il en est ressorti à la quasi-unanimité des membres présents sauf une voix (celle du contre) que notre association devait poursuivre le combat judiciaire dans le cadre de la démarche commune lancée par le collectif.

L’évolution des mentalités et des comportements, à Paris et ailleurs que dans les Hauts-de-Seine, montre que notre opiniâtreté va dans le bon sens.

Alain Mathioudakis

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