Les plans locaux d’urbanisme qui régissent l’aménagement du territoire ne peuvent plus se limiter au périmètre d’une seule commune. Celui de Grand Paris Seine Ouest englobe les huit communes du centre des Hauts-de-Seine.
Comment aménager nos communes ? à partir de quel projet de territoire ? C’est la question qui occupe depuis deux ans les élus, les techniciens, la société civile… Val de Seine Vert a contribué à cette réflexion, nous avons plaidé pour la prise en compte et le renforcement de la nature en ville. En juin dernier, lors de l’enquête publique, nous avons rencontré le président de la commission d’enquête. Nous sommes revenus avec lui sur les dispositions qui ne nous semblent pas cadrer avec notre projet. Par exemple sur la question du logement.
Plus de logements, moins de béton
Depuis longtemps nous plaidons pour produire des logements, en particulier sociaux, sans artificialiser les sols. De nombreuses solutions existent : transformation de bureaux en logements, remise sur le marché de logements vides, densification du tissu urbain… Dans certains quartiers des surélévations permettent de créer des logements sans toucher aux espaces de nature existants. Encore faut-il pouvoir le faire et c’est le PLUI qui l’établit. Dans le document présenté à l’enquête, ces surélévations sont prévues et même encouragées pour les logements collectifs qui entreprennent des travaux d’isolation thermique. Une exception toutefois, la commune de Sèvres qui a obtenu une dérogation et proscrit les surélévations. Nous avons insisté, auprès du président de la commission d’enquête, pour que cette « exception sévrienne » soit supprimée. Nous verrons si notre demande est prise en compte. Dans les prochaines semaines la commission rendra son rapport, il pourrait lever quelques lièvres.
Luc Blanchard