Élections J-6 mois

Les élections régionales et départementales devraient avoir lieu d’ici l’été. On pourrait se trouver à moins de 30 % de participation dans l’atmosphère covidesque actuelle vu le peu de compréhension populaire et d’appétit pour ces élections. Et les électeurs auraient tort.

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Le département conduit un projet désastreux de requalification de la RD 910. Cette route est déjà bordée de totems géants portant de la publicité numérique.

On peut faire beaucoup de mal en présidant un département, on le voit, par exemple, avec le président actuel Georges Siffredi, tout à sa tâche de faire disparaître la cité-jardin de Châtenay et de soutenir les initiatives les plus bétonneuses.

Chargé de la gestion des départementales, on a vu fleurir des totems géants portant de la publicité numérique sur tout le département. Le projet de requalification de la RD910, ancienne Nationale 10, est un désastre en termes de coupe d’arbres et d’aménagements inutiles et contestés. Dans tout le département, on se plaint du peu de profondeur de cet élu et de ses méthodes peu consensuelles.

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La région est importante pour toute personne qui se déplace en Ile-de-France. Elle dirige « Île-de-France mobilités » qui organise les transports en commun.

La région est importante dans le quotidien des lycéens et de toute personne qui se déplace en Île-de-France puisqu’elle dirige notamment « Île-de-France Mobilités » l’ex-Stif, qui organise les transports en commun de toute la région. Autant dire que ce sont des domaines essentiels à notre quotidien et que la plus grande vigilance s’impose sur les conceptions de la mobilité des candidat.e.s.

Pour les élections départementales, 46  conseiller.e.s sont élu.e.s dans 23 cantons en doublettes paritaires femme-homme avec titulaire et suppléant.e.

Seuls 4 cantons et donc 8 élu.es échappent à la droite, 3 préservés par les communistes dans leurs bastions de Bagneux, Nanterre et Gennevilliers et l’un conquis en 2015 par les socialistes à Montrouge et Malakoff. Avec 59 % des voix, la droite remportait 38 sièges et l’opposition (Front de Gauche et PS) 8 sièges pour 40 % des suffrages.

Les écologistes qui font des scores élevés aux élections proportionnelles se trouvent éliminés par ce système majoritaire. Les Yvelines, en longuissime attente de mariage avec les Hauts-de-Seine, ont vu, lors de l’élection de 2015, la disparition de toute représentation écologiste ou de gauche.

La région, elle, est élue sur un scrutin compliqué de listes par départements. En 2015, avec 44 % Valérie Pécresse obtint 121 élus et la liste écolo- gauche avec 42 %, seulement 66.

Frédéric Puzin

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