Après le jugement de 2004 annulant le permis de construire de la fondation Hamon dans le parc de l’île-Saint-Germain, le tribunal de Versailles s’est prononcé le 21 janvier sur le volet financier de cette affaire et condamne les responsables à de lourdes peines.
Il ne nous appartient pas de commenter ce jugement. Reste à s’interroger sur le devenir de cette fondation avortée à laquelle Val de Seine Vert ne s’est opposée qu’en raison du site choisi, entraînant la destruction d’un demi-hectare d’aménagements paysagers appréciés de tous, la destruction d’un bâtiment, l’abattage illégal d’arbres protégés.
Le transfert au département de ce patrimoine remarquable – la « fondation » Hamon n’est autre que le fonds de l’Institut d’Art Contemporain de Renault constitué sous l’égide de Claude Renart dans les années 1980, dont Jean Hamon est dépositaire –, se heurte à l’obstacle de la construction du bâtiment devant l’abriter, clause contractuelle engageant le département.
Inscrire ce projet dans la « Vallée de la culture » permettrait de sortir de l’impasse. À défaut d’une implantation dans l’île Seguin, choix qui se justifierait historiquement, ne pourrait-on imaginer de lui affecter une partie de la caserne Sully ?
A.M. Siramy