Inquiet par l’attitude de la société Renault face à la préservation des symboles de son activité, nous avons adressé un courrier à son président Carlos GHOSN dont voici la substance :
«Boulogne-Billancourt a été le berceau de la société que vous dirigez. Pendant des décennies, la vie de cette commune et celle de l’entreprise Renault ont été intimement liées. […]
Actuellement, la présence de la société Renault se voit encore à travers le premier atelier de Louis Renault, le bâtiment Pierre-Dreyfus, anciennement connu sous le nom de bâtiment X, avec son pendant le bâtiment plus actuel dit Square com ou 57 Métal, le mur de l’Artillerie, la façade blanche de l’entrée des usines place Jules Guesde, l’ancienne piste d’essai de l’Île Seguin et les ponts Daydé et Seibert.
Cette liste peut sembler importante, en réalité au regard des centaines de milliers de salariés qui ont travaillé tant sur l’île Seguin que sur les terrains dits du Trapèze, elle ne l’est pas. […]
Votre groupe a cédé le 57 Métal à un promoteur anglais qui souhaite désormais sa destruction. Que pensez-vous de ce projet, acceptez-vous de voir disparaître ce bâtiment ? Comment concevez-vous la préservation du mur de l’Artillerie et de la façade de l’entrée Jules Guesde ? Quels sont vos projets pour le bâtiment X ? […] Qu’en est-il de la création d’un espace dédié à la mémoire de l’ensemble des personnes qui ont travaillé sur ce site ? […]
La mémoire du groupe Renault ne peut se résumer à des noms de rue ou de pont. »
Val de Seine Vert